Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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   * 2. — [[psp:pierre.detrainel|Pierre de Trainel]], ainsi nommé à cause du lieu de sa naissance, assista, en 1297, au chapitre général présidé par Laurent de Doulengy et y fut le troisième définiteur. On le trouve encore mentionné, en 1320, dans une lettre adressée aux religieux du [[longjumeau:val.st.eloi|Val-Saint-Éloi]] par ceux de Royal-Lieu.   * 2. — [[psp:pierre.detrainel|Pierre de Trainel]], ainsi nommé à cause du lieu de sa naissance, assista, en 1297, au chapitre général présidé par Laurent de Doulengy et y fut le troisième définiteur. On le trouve encore mentionné, en 1320, dans une lettre adressée aux religieux du [[longjumeau:val.st.eloi|Val-Saint-Éloi]] par ceux de Royal-Lieu.
  
-  * 3. — [[psp:jacques01.du.val.st.eloi|Jacques Ier]] est peut-être le même que Jacques de Vertu, qui, dans l'inventaire que l'on fit de la bibliothèque de [[psp:ste.catherine.du.val.des.ecoliers|Sainte-Catherine]] de Paris, en 1288, est nommé l'avant-dernier chanoine de ce prieuré. Quoi qu'il en soit, Jacques est mentionné en 1314 comme sous-prieur de [[psp:ste.catherine.du.val.des.ecoliers|Sainte-Catherine]], dans le testament de Guillaume d'Arcuis, archidiacre de Thiérache en l'Église de Laon, et ancien précepteur du roi Philippe le Bel. Enfin, le prieur de [[longjumeau:val.st.eloi|Saint-Éloi]] fut définiteur au chapitre général tenu en 1338.+  * 3. — [[psp:jacques.01.du.val.st.eloi|Jacques Ier]] est peut-être le même que Jacques de Vertu, qui, dans l'inventaire que l'on fit de la bibliothèque de [[psp:ste.catherine.du.val.des.ecoliers|Sainte-Catherine]] de Paris, en 1288, est nommé l'avant-dernier chanoine de ce prieuré. Quoi qu'il en soit, Jacques est mentionné en 1314 comme sous-prieur de [[psp:ste.catherine.du.val.des.ecoliers|Sainte-Catherine]], dans le testament de Guillaume d'Arcuis, archidiacre de Thiérache en l'Église de Laon, et ancien précepteur du roi Philippe le Bel. Enfin, le prieur de [[longjumeau:val.st.eloi|Saint-Éloi]] fut définiteur au chapitre général tenu en 1338.
  
   * 4. — [[psp:simon.01.du.val.st.eloi|Simon Ier]] se trouve cité en 1366.   * 4. — [[psp:simon.01.du.val.st.eloi|Simon Ier]] se trouve cité en 1366.
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   * 10. — [[psp:jean.02.delatour|Jean II de la Tour]], nommé prieur en 1442 par Jean Maupoint, prieur de [[psp:ste.catherine.du.val.des.ecoliers|Sainte-Catherine]], se trouve encore mentionné en 1449 et en 1450.   * 10. — [[psp:jean.02.delatour|Jean II de la Tour]], nommé prieur en 1442 par Jean Maupoint, prieur de [[psp:ste.catherine.du.val.des.ecoliers|Sainte-Catherine]], se trouve encore mentionné en 1449 et en 1450.
  
-  * 11. — [[psp:guillaume.02.gaudouil|Guillaume II Gaudouil,]] dit //de la Ferté//, était seulement sous-diacre lorsqu'il fut nommé prieur, en 1467, par Jean Maupoint déjà cité. Sous lui, René, roi de Sicile et de Jérusalem et duc d'Anjou, annexa au [[longjumeau:val.st.eloi|prieuré de Saint-Éloi]] la léproserie de Saint-Laurent, dont il avait le patronage en sa qualité de seigneur de [[:chilly|Chilly]]. Il gouvernait encore en 1478 ((**Note de Bernard Gineste, 2025**: Cette dernière date de 1478 est en contradiction chez Fisquet avec ce qu'il dit ensuite.)).+  * 11. — [[psp:guillaume.02.gaudouil|Guillaume II Gaudouil]]dit //de la Ferté//, était seulement sous-diacre lorsqu'il fut nommé prieur, en 1467, par Jean Maupoint déjà cité. Sous lui, René, roi de Sicile et de Jérusalem et duc d'Anjou, annexa au [[longjumeau:val.st.eloi|prieuré de Saint-Éloi]] la léproserie de Saint-Laurent, dont il avait le patronage en sa qualité de seigneur de [[:chilly|Chilly]]. Il gouvernait encore en 1478 ((**Note de Bernard Gineste, 2025**: Cette dernière date de 1478 est en contradiction chez Fisquet avec ce qu'il dit ensuite.)).
  
   * 12. — [[psp:jean.03.girard|Jean III Girard]] prit possession de la léproserie de Saint-Laurent le dimanche 10 août 1477, en présence de Robert Polla, curé de [[:chilly|Chilly]], et de Jean Havorque, curé de [[:champlan|Champlan]]. L'année |**508**| suivante, le prieur [[psp:jean.03.girard|Jean Girard]] fit un échange avec messire Jean de Milly et damoiselle Florence d'Orsonville.   * 12. — [[psp:jean.03.girard|Jean III Girard]] prit possession de la léproserie de Saint-Laurent le dimanche 10 août 1477, en présence de Robert Polla, curé de [[:chilly|Chilly]], et de Jean Havorque, curé de [[:champlan|Champlan]]. L'année |**508**| suivante, le prieur [[psp:jean.03.girard|Jean Girard]] fit un échange avec messire Jean de Milly et damoiselle Florence d'Orsonville.
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   * 22. — [[psp:antoine.02.heroet|Antoine II Hérouet]], évêque de Digne en 1552 et abbé de Cercanceaux, fut prieur de [[longjumeau:val.st.eloi|Saint-Éloi]] en 1552 et mourut en décembre 1568.   * 22. — [[psp:antoine.02.heroet|Antoine II Hérouet]], évêque de Digne en 1552 et abbé de Cercanceaux, fut prieur de [[longjumeau:val.st.eloi|Saint-Éloi]] en 1552 et mourut en décembre 1568.
  
-  * 23. — [[psp:rene.desaincton|René de Saincton on Sanneton]]. Il était conseiller au parlement de Paris, et possédait le prieuré en 1556.+  * 23. — [[psp:rene.desaincton|René de Saincton ou Sanneton]]. Il était conseiller au parlement de Paris, et possédait le prieuré en 1556.
  
   * 24. — [[psp:robert.paulmier|Robert Paulmier]], prêtre, chanoine de l'Église de Paris, obtint le prieuré le 5 mars 1557, le résigna en 1567, et mourut en 1569.   * 24. — [[psp:robert.paulmier|Robert Paulmier]], prêtre, chanoine de l'Église de Paris, obtint le prieuré le 5 mars 1557, le résigna en 1567, et mourut en 1569.
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   * 26. — [[psp:claude.de.rueil|Claude de Rueil]] obtint, grâce à son grand-oncle Martin Ruzé de Beaulieu, seigneur de [[:chilly|Chilly]] et de [[:longjumeau|Longjumeau]], le [[longjumeau:val.st.eloi|prieuré de Saint-Éloi]]. Il en jouissait en 1607 et en 1608. Il fut aussi abbé d'Ivernaux en 1622, devint cette année évêque de Bayonne, fut transféré en 1626 à l'évêché d'Angers, et mourut le 20 janvier 1649.   * 26. — [[psp:claude.de.rueil|Claude de Rueil]] obtint, grâce à son grand-oncle Martin Ruzé de Beaulieu, seigneur de [[:chilly|Chilly]] et de [[:longjumeau|Longjumeau]], le [[longjumeau:val.st.eloi|prieuré de Saint-Éloi]]. Il en jouissait en 1607 et en 1608. Il fut aussi abbé d'Ivernaux en 1622, devint cette année évêque de Bayonne, fut transféré en 1626 à l'évêché d'Angers, et mourut le 20 janvier 1649.
  
-  * 27. — [[psp:jean.07.coiffier|Jean VII Alart d'Esplan]], issu d'une noble famille, était prieur en 1622.+  * 27. — [[psp:jean.07.alartdesplan|Jean VII Alart d'Esplan]], issu d'une noble famille, était prieur en 1622.
  
-  * 28. — [[psp:henri.coiffier|Henri Coiffier, dit Ruzé d'Effiat]], était prieur en 1630, époque où Jean le Roy, prieur claustral, c'est-à-dire sous-prieur de [[longjumeau:val.st.eloi|Saint-Éloi]], se proposa d'introduire dans la maison l'institut du Val-des-Écoliers. Connu plus tard sous le nom de marquis de Cinq-Mars et grand écuyer de France, il eut la tête tranchée à Lyon, le 12 septembre 1642, à l'âge de 22 ans. On raconte que Louis XIII, sachant à peu près le moment où son ancien favori devait périr, victime de la vengeance du cardinal de Richelieu, regardait quelquefois sa montre et s'écria: "Dans une heure d'ici, monsieur le Grand passera mal son temps."+  * 28. — [[psp:henri.coiffier|Henri Coiffier]], dit((**Note de B.G, 2025**. — Probable erreur typographique, lisez "de".)) Ruzé d'Effiat]], était prieur en 1630, époque où [[psp:j.leroy.duvalsteloi|Jean le Roy]], prieur claustral, c'est-à-dire sous-prieur de [[longjumeau:val.st.eloi|Saint-Éloi]], se proposa d'introduire dans la maison l'institut du Val-des-Écoliers. Connu plus tard sous le nom de marquis de Cinq-Mars et grand écuyer de France, il eut la tête tranchée à Lyon, le 12 septembre 1642, à l'âge de 22 ans. On raconte que Louis XIII, sachant à peu près le moment où son ancien favori devait périr, victime de la vengeance du cardinal de Richelieu, regardait quelquefois sa montre et s'écria: "Dans une heure d'ici, monsieur le Grand passera mal son temps."
  
   * 29. — [[psp:cj.coiffier|Charles-Jean Coiffier d'Effiat]], né en 1622, succéda en |**511**| 1635 à son frère dans le gouvernement du [[longjumeau:val.st.eloi|prieuré de Sain-Éloi]]. Tous deux étaient fils d'Antoine Coiffier, maréchal de France, chevalier des ordres du roi, seigneur de [[:chilly|Chilly]], [[:longjumeau|Longjumeau]], etc., et de Marie de Fourcy. Outre ce prieuré, Jean eut les abbayes de Trois-Fontaines et de Saint-Sernin de Toulouse. Il refusa l'archevêché de Toulouse et mourut à Paris, en l'hôtel de l'Arsenal, le 18 octobre 1698.   * 29. — [[psp:cj.coiffier|Charles-Jean Coiffier d'Effiat]], né en 1622, succéda en |**511**| 1635 à son frère dans le gouvernement du [[longjumeau:val.st.eloi|prieuré de Sain-Éloi]]. Tous deux étaient fils d'Antoine Coiffier, maréchal de France, chevalier des ordres du roi, seigneur de [[:chilly|Chilly]], [[:longjumeau|Longjumeau]], etc., et de Marie de Fourcy. Outre ce prieuré, Jean eut les abbayes de Trois-Fontaines et de Saint-Sernin de Toulouse. Il refusa l'archevêché de Toulouse et mourut à Paris, en l'hôtel de l'Arsenal, le 18 octobre 1698.
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