Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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   * On connaît la fin tragique du malheureux marquis de **Cinq-Mars**. Il figure le vingt-huitième sur la liste chronologique des prieurs de Saint-Éloi, et le millésime 1630. //Henricus postea notus marchionis Cinq Mars nomine, major equitis Franciæ præectus Lugduni capite truncatus est 12 decembris// (//Gallia christiana//, coll. 867). Le Dictionnaire de Moréri (t. III) a écrit le 12 septembre. Ce jeune marquis eut beaucoup de part aux bonnes grâces du roi Louis XIII. Il avait beaucoup d'esprit; était bien fait de sa personne; mais sa jeunesse et sa faveur l'emportèrent trop loin. Henri d'Effiat était dans la vingt-deuxième année de son âge. Il y aurait bien des choses à dire, et toutes choses déplorables, touchantes, sur cette vie tranchée sitôt. La prose et les vers, le roman et l'histoire ont consacré leurs moyens à sa mémoire. |**12**| C'est en 1635 que Jean, son frère, fut substitué à son titre de prieur commendataire. Il refusa l'archevêché de Toulouse. Saint-Simon (v. ses //Mémoires//, t. III, p. 86, édition Sautelet), dit qu'il fit bien de décliner cet honneur, et ajoute: Ses mœurs n'étaient pas irréprochables! On sait qu'il devint aveugle vingt ans avant sa mort, et ne voulut pas le paraître. L'abbé d'Effiat avait de l'esprit; sa conversation agréable savait mille choses. Il est mort à Paris, dans la nuit du 18 au 19 octobre 1698, et a été inhumé dans l'église du prieuré, le 25 du même mois. //Decessit Parisiis in Armamentario 18 octobris 1698. Sepultus 25. ejusdem mensis in ecclesia prioratus S. Eligii infra sanctuarium cum epitaphio sequenti quod insigniora ipsius facta commemorat, à quibus ideo recensendis abstinuimus// (//Gallia christiana//):   * On connaît la fin tragique du malheureux marquis de **Cinq-Mars**. Il figure le vingt-huitième sur la liste chronologique des prieurs de Saint-Éloi, et le millésime 1630. //Henricus postea notus marchionis Cinq Mars nomine, major equitis Franciæ præectus Lugduni capite truncatus est 12 decembris// (//Gallia christiana//, coll. 867). Le Dictionnaire de Moréri (t. III) a écrit le 12 septembre. Ce jeune marquis eut beaucoup de part aux bonnes grâces du roi Louis XIII. Il avait beaucoup d'esprit; était bien fait de sa personne; mais sa jeunesse et sa faveur l'emportèrent trop loin. Henri d'Effiat était dans la vingt-deuxième année de son âge. Il y aurait bien des choses à dire, et toutes choses déplorables, touchantes, sur cette vie tranchée sitôt. La prose et les vers, le roman et l'histoire ont consacré leurs moyens à sa mémoire. |**12**| C'est en 1635 que Jean, son frère, fut substitué à son titre de prieur commendataire. Il refusa l'archevêché de Toulouse. Saint-Simon (v. ses //Mémoires//, t. III, p. 86, édition Sautelet), dit qu'il fit bien de décliner cet honneur, et ajoute: Ses mœurs n'étaient pas irréprochables! On sait qu'il devint aveugle vingt ans avant sa mort, et ne voulut pas le paraître. L'abbé d'Effiat avait de l'esprit; sa conversation agréable savait mille choses. Il est mort à Paris, dans la nuit du 18 au 19 octobre 1698, et a été inhumé dans l'église du prieuré, le 25 du même mois. //Decessit Parisiis in Armamentario 18 octobris 1698. Sepultus 25. ejusdem mensis in ecclesia prioratus S. Eligii infra sanctuarium cum epitaphio sequenti quod insigniora ipsius facta commemorat, à quibus ideo recensendis abstinuimus// (//Gallia christiana//):
- +    * Hic jacet 
-  * Hic jacet +    * Illustrissimus D. D. Joannes Ruzsé d'Effiat 
-  * Illustrissimus D. D. Joannes Ruzsé d'Effiat +    * Abbas sancti Saturnini Tolosensis 
-  * Abbas sancti Saturnini Tolosensis +    * Triumque Fontium, et hujus ecclesiæ 
-  * Triumque Fontium, et hujus ecclesiæ +    * Prior commendatorius. 
-  * Prior commendatorius. +    * Vir familiæ splendore, formæ elegantia, 
-  * Vir familiæ splendore, formæ elegantia, +    * Maturitate judicii, morum suavitate 
-  * Maturitate judicii, morum suavitate +    * Præclarus, at religione, fide, 
-  * Præclarus, at religione, fide, +    * Effusa in pauperes charitate longe præstantior. 
-  * Effusa in pauperes charitate longe præstantior. +    * Quam dilexit decorem Domus Dei, 
-  * Quam dilexit decorem Domus Dei, +    * Hujus altaris exquisita constructio, 
-  * Hujus altaris exquisita constructio, +    * Totius pene reparatio et ornatus templi, 
-  * Totius pene reparatio et ornatus templi, +    * Sex canonicorum ad divina peragenda 
-  * Sex canonicorum ad divina peragenda +    * Super addita institutio, œternum prædicabunt 
-  * Super addita institutio, œternum prædicabunt +    * Tot aliisque meritis insignis 
-  * Tot aliisque meritis insignis +    * Obiit anno ætatis 77. 1698, die 18 octobris. 
-  * Obiit anno ætatis 77. 1698, die 18 octobris. +    * In perpetuam sancti viri memoriam 
-  * In perpetuam sancti viri memoriam +    * Hoc grati animi monumentum 
-  * Hoc grati animi monumentum +    * Cum lacrymis posuere canonici regulares 
-  * Cum lacrymis posuere canonici regulares +    * Hujus ecclesiæ. 
-  * Hujus ecclesiæ. +    * Requiescat in pace. |**13**|
-  * Requiescat in pace. |**13**|+
  
   * Son successeur immédiat a été **Joseph de Beaufort** docteur en théologie, supérieur de plusieurs communautés religieuses. Il résigna en 1711, et mourut à l'archevêché de Paris le 26 octobre 1714 (//Mercure de France//). On a de lui le récit des vertus et de la mort de madame la duchesse douairière de Noailles (V. //Sainte Geneviève//), Châlons, 1698, in-12; et un extrait de Platon, Paris, 1688, in-12. Nommons encore à ce titre: **Olivier-François de Fourcy**((Armes: D'azur, à l'aigle d'or, au vol abaissé; au chef d'argent chargé de trois tourteaux de gueule.))  d'une famille alliée à la maison d'Effiat. Il a été abbé de Saint-Ambroise de Bourges, et non de Trois-Fontaines, ainsi que le dit l'abbé Lebeuf (t. X, p. 96). Ce savant le confond avec l'abbé d'Effiat. L'abbé de Fourcy était chanoine de la cathédrale de Paris, et conseiller au parlement. Il est mort subitement, au château de Chilly, le 24 février 1717. Il ne faut pas non plus le confondre avec **Henri-Balthasar de Fourcy**, de la même famille, mort abbé de Saint Wandrille, le 24 avril 1754. **Jacques le Fèvre de Caumartin**, chanoine régulier de la congrégation de France, ancien sous-prieur de cette communauté, en devint alors prieur commendataire, il est mort au mois de septembre 1719.   * Son successeur immédiat a été **Joseph de Beaufort** docteur en théologie, supérieur de plusieurs communautés religieuses. Il résigna en 1711, et mourut à l'archevêché de Paris le 26 octobre 1714 (//Mercure de France//). On a de lui le récit des vertus et de la mort de madame la duchesse douairière de Noailles (V. //Sainte Geneviève//), Châlons, 1698, in-12; et un extrait de Platon, Paris, 1688, in-12. Nommons encore à ce titre: **Olivier-François de Fourcy**((Armes: D'azur, à l'aigle d'or, au vol abaissé; au chef d'argent chargé de trois tourteaux de gueule.))  d'une famille alliée à la maison d'Effiat. Il a été abbé de Saint-Ambroise de Bourges, et non de Trois-Fontaines, ainsi que le dit l'abbé Lebeuf (t. X, p. 96). Ce savant le confond avec l'abbé d'Effiat. L'abbé de Fourcy était chanoine de la cathédrale de Paris, et conseiller au parlement. Il est mort subitement, au château de Chilly, le 24 février 1717. Il ne faut pas non plus le confondre avec **Henri-Balthasar de Fourcy**, de la même famille, mort abbé de Saint Wandrille, le 24 avril 1754. **Jacques le Fèvre de Caumartin**, chanoine régulier de la congrégation de France, ancien sous-prieur de cette communauté, en devint alors prieur commendataire, il est mort au mois de septembre 1719.
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