Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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 ======Louis-Isidore Durand (1849-1909)====== ======Louis-Isidore Durand (1849-1909)======
  
-{{:psp:lai.durand.signature.1875.png?direct&400|}}+{{:psp:lai.durand.signature.1875.png?direct&350|}}
  
-  * Vétérinaire et édile à [[:etampes|Étampes]]+  * Vétérinaire [[:etampes|Étampes]] (1875-1905) 
 +  * Conseiller municipal à [[:etampes|Étampes]] (1904-1909)
  
 =====Famille===== =====Famille=====
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     * De cette union naquirent:     * De cette union naquirent:
       *        * 
-  * Il mourut à [[:etampes|Étampes]] âgé de+  * Il mourut à [[:etampes|Étampes]] le 8 juin 1909 âgé de 60 ans.
  
 =====Carrière===== =====Carrière=====
  
-  * Vétérinaire [[:etampes|Étampes]] 5 rue des Trois-Fauchets (...1875-...). +  * Vétérinaire [[:etampes|Étampes]] 5 rue des Trois-Fauchets (...1875-1902). 
-  * Édile à [[:etampes|Étampes]]+  * Vétérinaire sanitaire d'arrondissement. 
 +  * Conseiller municipal à [[:etampes|Étampes]] (1904-1909)
  
 ====Distinctions==== ====Distinctions====
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 {{ :psp:lai.durand.1906a.png?direct |}} {{ :psp:lai.durand.1906a.png?direct |}}
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-  * **Décès** à [[:etampes|Étampes]] en 1909 — AD91 4E/1324. 
- 
-{{ :psp:lai.durand.1909a.png?direct |}} 
  
   * **Nécrologie** — //L'Abeille d'Étampes// (1909)   * **Nécrologie** — //L'Abeille d'Étampes// (1909)
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 =====Bibliographie===== =====Bibliographie=====
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 +  * Ministère de la Guerre, // Annuaire de l'Armée française pour 1893, publié sur les documents communiqués par le Ministère de la guerre//, Paris, Berger-Levrault, 31 janvier 1893, p. 706.
 +    * Aide-Vétérinaire de réserve depuis le 3 septembre 1875.
  
   * //Journal officiel de la République française// 30/8 (9 janvier 1898) 145-148.   * //Journal officiel de la République française// 30/8 (9 janvier 1898) 145-148.
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       * (...)       * (...)
       * MM. Durand (Louis-Antoine-Isidore), Vétérinaire sanitaire à [[:etampes|Étampes]] (Seine-et-Oise): propagation de la vaccination anticharbonneuse; 20 ans d'exercice. (...)       * MM. Durand (Louis-Antoine-Isidore), Vétérinaire sanitaire à [[:etampes|Étampes]] (Seine-et-Oise): propagation de la vaccination anticharbonneuse; 20 ans d'exercice. (...)
 +
 +  * //La Croisade fançaise// 1/3 (15 avril 1906) 8.
 +    * "Charmante soirée le 31 mars dernier chez M. et Mme Michel Farkas. On a applaudi: le violoncelliste
 +Maxime Thomas; Mlle Jeanne Gaignière dont la voix se mariait délicieusement au violon de M. Max Walléry; Mme Chapotot, qui a révélé un véritable tempérament dramatique dans l'//Holocauste// de Leconte de Lisle et s'est montrée très finement comédienne dans une scène du //Misanthrope//; Mme di Marco, exquise dans ses vocalises; Mme Gaston Selz qui, accompagnée par son mari, a interprété les œuvres de Paul Puget; M. A. Hellé, — un transfuge du théâtre, — qui s'est souvenu des leçons de ses maîtres, Talbot et Silvain, dans deux petites poésies, discrètement courtes; un chœur de quinze jeunes femmes qui a chanté avec un ensemble parfait; MM. Jean Mouillefarine et Lucien Courtois qui ont joué avec un naturel étonnant une saynètte militaire //À la Chambrée//; enfin Mme Farkas, la maîtresse de maison, qui bien encadrée par Mlles George, Dallix et Brunel de Pérard, a remporté un gros succès dans "Les Coteaux du Médoc", comédie de Tristan Bernard."
  
   * //L'Abeille d'Étampes// (1909) 3   * //L'Abeille d'Étampes// (1909) 3
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       * "Mesdames, Messieurs,       * "Mesdames, Messieurs,
       * "Ce fut une stupeur dans tout [[:etampes|Étampes]] quand mercredi matin le bruit se répandit de la mort de M. Durand: la veille il avait été vu dans la ville; l'avant-veille il siégeait au Conseil municipal; rien ne faisait présager une fin aussi brusque, aussi soudaine, enlevant à l'affection de tous un citoyen si justement aimé.       * "Ce fut une stupeur dans tout [[:etampes|Étampes]] quand mercredi matin le bruit se répandit de la mort de M. Durand: la veille il avait été vu dans la ville; l'avant-veille il siégeait au Conseil municipal; rien ne faisait présager une fin aussi brusque, aussi soudaine, enlevant à l'affection de tous un citoyen si justement aimé.
-      * "M. Durand  appartenait au Conseil municipal depuis 1904; son mandat lui a été renouvelé en +      * "M. Durand  appartenait au Conseil municipal depuis 1904; son mandat lui a été renouvelé en  1908; il n'a pu nous donner tout son temps pendant cette période; sa volonté a été dominée par une santé ébranlée par 27 années consécutives de l'art vétérinaire; mais il a bien marqué sa place parmi nous; toutes les questions d’hygiène dans lesquelles il se spécialisa ont été menées à bonne fin sur ses conseils personnels. 
-1908 ;   il  n'a pu   nous  donner tout +      * "C'est à lui, comme rapporteur, qu'est due la règlement la règlementation de l’abattoir municipal, la réorganisation et la reconstruction des différents bâti­ments; c'est lui qui, avec les médecins, les pharmaciens et vétérinaires de la ville, insista pour le changement du système de nos eaux alimentaires et se fit, au Conseil municipal, avec le docteur Farabeuf, ces années passées, le promoteur de l'analyse officielle des eaux actuelles d'où sortit la nécessité absolue d'arriver à une solution meilleure. 
-un  régiment  d« ’«*artillerie ;   enfin +      * "Monsieur Durand siégeait encore au Conseil lundi dernier, et donnait lecture d'un rapport qui hélas, est le dernier que nous entendrons; il était gai, aimable, communicatif comme toujours, sa mort soudaine nous est d'autant plus cruelle que nous n'avions pas la pensée d'une fin si rapide. 
-dant cette période ; sa volonté a été dominée par une santé ébranlée par 21 années consécutives dé fart vétérinaire ; mais il a bien marqué sa place parmi nous ; toutes les questions d’hygiène dans lesquelles il se spécialisa ont été menées à bonne fin sur ses conseils personnels. +      * Monsieur Durand ne comptait que des amis au Conseil municipal; sa mort nous cause une double douleur, elle frappe en même temps un autre de nos collègues dont les deux filles étaient devenues celles de M. Durand par le mariage des fils de ce dernier avec les deux sœurs. 
-« Cest à lui, comme rapporteur, quest due la réglement al ion de l’abattoir municipal, la réorga­ nisation el la reconstruction des différents bâti­ ments ; cest lui qui, avec les médecins, les phar­ maciens et vétérinaires de la ville, insista pour le changement du système de nos eaux alimentaires et se til, au Conseil municipal, avec le docteur Para beu f. ces années passées, le promet em de fanalvi " se ollicielle des eaux actuelles d'oû sorlil la +      * "M.  Durand était originaire de [[:boigneville|Boigneville]], com­mune de  notre arrondissementil s'établit   vétéri­naire à [[:etampes|Étampes]] en 1875 et ne céda sa clientèle qu'en 1902: ses clients étaient ses amis: il a tou­jours été l'obligeance même. 
-nécessité absolue d’ai river à  une solution meilleure. k    Monsieur   Durand   siégeait  encore  an  Conseil +      * "Ses connaissances des règles de l'hygiène le firent désigner comme membre du Conseil d'hygiène de l'arrondissement d'[[:etampes|Étampes]], fonctions dans lesquelles il reçut la décoration du Mérite agricole en 1898; là encore il a toujours été à la hauteur de ses fonctions: et ses collègues étaient toujours heureux d'écouter ses conseils. 
-lundi dernier, et donnait lecture d'un rapport qui hélas, est le dernier que nous entendrons ; il était gai, aimable, communicatif comme toujours, sa mort soudaine nous est dautant plus cruelle que nous navions pas la pensée d'une lin si rapide. +      * "Le Conseil municipal adresse à sa veuve, à ses fils, à son ami Bernierl'expression de tous leurs regrets; les assurant que le souvenir de leur collè­gue M. Durand restera toujours vivant parmi eux: toujours nous nous rappellerons les services quai a rendus pendant toute sa vie à la population étampoise." 
-« Une comptait que des amis au Conseil munici­ pal ; sa mort nous cause une double douleur, elle frappe en meme temps mi autre de nos collègues dont les deux filles étalent devenues celles de M. Durand par le mariage des lils de ce dernier avec les deux sœurs. +      * À cet instant, M. Louis envisageant le drapeau de l’Association des Anciens Combattants de 1870-71, qui flottait au-dessus de la tombe entrouverte, dit que le défunt avait fait pendant la guerre tout son devoir de Français; il fit en effet l1 a campagne comme aide-major vétérinaire dans un  régiment  d'artillerie; enfin, en termes d’une éloquence patriotique M. Louis dit au défunt le dernier adieu des membres de L Association. 
-«   M.  Durand était originaire de  Roigneville. com­ +      M.  Métivet s'est exprimé ainsi: 
-mune de  notre arrondissement *, +      * "Mesdames, Messieurs, 
-il   s'établit   vétéri­ +      * "Qu'il  me  soit  permis avant que cette tombe ne se ferme de rendre, au nom des vétérinaires de Seine-et-Oise, le  dernier  hommage au confrère Durand
-naire à Etampes en 1815 et ne céda sa clientèle qu'en 1902 : ses clients étaient ses amis : il a tou­ +      Tout d'abord, Que Madame Durand et ses enfants soient assurés que nous partageons la douleur qu'ils ressentent, et s'ils ont perdu un époux, un père, nous perdons, nous vétérinaires, un ami, un excellent confrère; qu'ils acceptent nos sincères condoléances. 
-jours été I     obligeaner même. +      * "Fils d'un petit maréchal-ferrant de [[:boigneville|Boigneville]], canton de [:milly|Milly]], à quelques kilomètres d'iciDurand apprit de bonne heure à aimer les animaux: et c'est à voir les chevaux dans l'atelier de son père, qu'il prit jeune le goût de devenir vétérinaire. Il poursuivit donc ses études et fut reçu à Alfort d'où il sortit en 1873: il fut de la fameuse promotion de Nocard. 
-« Ses connaissances des règles de l'hygiène le firent désigner comme nicmbrc du Conseil d'hygiène de l'arrondissement d'Elampes, fonctions dans les­ quelles il reçut la décoration du Mérite agricole en 1898 ; là encore il a toujours été à la hauteur de ses fonctions : el se» collègues étaient toujours heureux d'écouter ses conseils. +      * "Il s'installa a [[:etampes|Étampes]], malgré que ce fût son pays et malgré le fameux proverbe: "Nul n'est prophète chez soi"Mais Durand était d'origine plébéienne et il connaissait pour avoir vécu au mi­lieu d'eux les braves paysans de Beauce. Il n'écouta que son désir de rendre service et il acquit en avan­çant en âge et l’expérience qui fait le praticien et l'estime de ses clients qui connaissaient tout son dévouement. 
-« Le Conseil municipal adresse à sa veuve, à ses fllr. à son ami Bernierlexpression de tous leurs regrets; les assurant que le souvenir de leur collè­ gue M. Durand restera toujours vivant parmi eux : toujours nous nous rappellerons les services quai a rendus pendant toute sa vie à la population élapi- poise» +      * "Parmi les cultivateurs, il diffusa la vérité que tout procède scientifiquement et fut un des premiers à appliquer la vaccination pastorienne contre le charbon, le fameux sang de raie. 
-cet instant, M. Louis envisageant le dra­ peau de l’Association des Anciens Combattants de 4870-71, qui flottait au-dessus de la tombe entrouverte, dit que le défunt avait fait pen­ ddaanntt ltaa gguueerrre tout son devoir de Français; il ût en effet a campagne comme aide-major vé-; +      * "Il lutta malgré leur enracinement contre les préjugés médicaux de nos campagnes en ce qui concerne la médecine des animaux et il peut être assuré au-delà de la tombe que son exemple est suivi par ses confrères. Il est d'autant plus difficile de braver certaines erreurs que souvent c'est vous-même qui en souffrez pécuniairement; mais Durand ne s'embarrassait pas de ces peccadilles, et si son œuvre fut modeste, elle n'en a que plus de mérite. 
-•u +      * "Vétérinaire sanitaire d'arrondissement, Durand fut un chef aimé et respecté. Il fut un des premiers fondateurs du Syndicat des vétérinaires de [[:seine.et.oise|Seine-et-Oise]], car il n'admettait pas que des confrères se concurrencent déloyalement et discourtoisement; il a réussi dans cette tâche puisque aujourd'hui la lutte n'existe plus entre la majorité des vétéri­naires
-vétérinaires de au confrère Du- +      * "Obligé de céder se clientèle à la suite de symp­tômes alarmants, il se consacra à l'assurance du bétail, et pour le récompenser de son abnégation, ses concitoyens le choisirent comme conseiller municipal; entre temps le gouvernement de la République, pour lui prouver sa reconnaissance, lui décerna le Mérite agricole. 
-tériaaire dans +      * "La vie de Durand fut bien remplie et elle peut, sans flatterie, servir de modèle â beaucoup; il aurait pu, cependant, nous rester plus longtemps. 
-son  temps pen- +      * "Oui, Durand, sois persuadé du fond de l'au-delà que nous, tes confrères, tes amis, nous ne t'oublierons pas et que ton souvenir sera impérissable. Au nom de tes confrères du Syndicat, au nom des vétérinaires de la contrée, adieu, Durand!" 
-en termes d’une éloquence patriotique M. Louis dit au défunt le dernier adieu des membres de L Association. +      Enfin, M. Imbault, du [[:mesnil.racoin|Mesnil-Racoin]], au nom des cultivateurs anciens clients de M. Durand, a dit les paroles suivantes: 
-M.  Métivet s'est exprimé ainsi  +      * "Avant que cette tombe soit fermée pour toujours, je viens, au  nom  de  plusieurs cultivateurs, adresser un dernier adieu à notre regretté ami; c'est avec mie profonde tristesse que je remplis ce douloureux devoir. Ses occupations et son caractère doux et bienveillant lui avaient conquis l'estime et la sympathie de tous ceux qui l'ont connu. 
-«   Mesdames, Messieurs, +      * "Comme  M. Durand fut un homme  laborieux, juste et loyal, honnête et bon, il meurt  entouré d'estime, d'affection et de respect. Je n'ai pas l'in­tention de retracer ici les qualités privées de l'homme de bien qui disparaît victime de son dévouement; qu'il me soit permis de dire que si M. Durand fut dévoué à ses clients, il fut aussi un bon père de famille. Nous partageons tous la douleur dont sa mort vient de frapper une famille en deuil, nous la prions de croire à l'expression des regrets que cette perte inspire à chacun de nous. 
--  Qu'il  me  soit  permis avant que cette tombe ne +      * "Adieu. Monsieur Durand, votre souvenir et votre exempte vivront dans nos cœurs. Croyez donc à la sincérité des sentiments que je viens d'exprimer, sentiments qui sont éprouvés, j'en suis certain, par tous ceux qui m'entendent. 
-se  ferme  de   rendre,  au  nom  des Seine-et-Oise, le  dernier  hommage ; rand+      * "Monsieur Durand, adieu!" 
-« Tout dabord, Que Madame Durand el ses enfants soient assurés que nous partageons la douleur qu'ils ressentent, et sils ont perdu un époux, un père, nous perdons, nous vétérinaires, un ami, un excellent confrère ; qu'ils acceptent nos sincères condoléances. +      M. Amodru, député, président de l'Associa­tion des Anciens Combattants avait fait parvenir à la famille avec ses condoléances l'expression de ses regrets de ne pouvoir assister aux obsèques retenu qu'il était par les examens du Certificat d'études de [[:ferte.alais|La Ferté-Alais]]
-« Fils d'un petit marée liai-ferrant de Boignevillc, canton de Mifiy, à quelques kilomètres d iciDurand apprit de bonne heure à aimer les animaux : et cest à voir les chevaux dans latelier de son père, qu il prit jeune le goût de devenir vétérinaire. Il pour­ suivit donc ses études et fut reçu à Alfort doù il sortit en 18*73 : il fut de la fameuse promotion de Nocard. +      //L'Abeille d'Étampes// qui toujours eut en M. Durand un ami sincère et obligeant, tient à se joindre aux meilleurs amis de sa famille pour exprimer à sa veuve et à ses enfants ses regrets et ses condoléances les plus sympathiques.
-« Il s'installa a Etampes, malgré (pie ce fût son pays el malgré le fameux proverbe : « Nul nest prophète chez soi », Mais Durand était dorigine plébéienne et il connaissait pour avoir vécu au mi­ lieu deux les braves paysans de Beauce. Il n'écouta que son désir de rendre service et il acquit en avan­ çant en âge et l’expérience qui fait le praticien eL lestime de ses clients qui connaissaient tout son dévouement. +
-« Parmi les cultivateurs, il diffusa la vérité que tout procède scientifiquement el fut un des pre­ miers à appliquer la vaccination pastorienne contre le charbon, le fameux sang de raie. +
-«Il lutta malgré leur enracinement contre les préjugés médicaux de nos campagnes eu ce qui concerne la médecine des animaux et il peut être assuré au-delà de la tombe que san exemple est suivi par ses confrères. est dautant plus difficile de braver certaines erreurs que souvent cest vous- même qui en souffrez pécuniairement ; mais Durand ne sembarrassait pas de ces peccadilles, et si son œuvre fut modeste, elle nen a que plus de mérite. +
-Vétérinaire sanitaire d arrondissement, Durand fut un chef aimé el respecté. Il fut un des premiers fondateurs du Syndicat des vétérinaires de Seine- el-Oise» car il nadmettait pas que des confrères se concurrencent déloyalement cl. discourtoisement ; il a réussi dans cette tâche puisque aujourd'hui la lutte nexiste plus entre la majorité des vétéri­ naires+
-«   ôbli gé de céder se clientèle à La   suite de  symp­ +
-tômes alarmants, il   se consacra  à  assurance +
-<u +
-bétail, et pour le récompenser de son abnégation, ses concitoyens le choisirent comme conseiller municipal ; entre temps le gouvernement de la République, pour lui prouver sa reconnaissance, lui décerna le Mérite agricole. +
-« La vie de Durand fut bien remplie el elle peut, sans flatterie, servir de modèle â beaucoup ; il aurait pu, cependant, nous rester plus longtemps. +
-« Oui, Durand, sois persuadé du fond de l'au-delà que nous, tes confrères, tes amis, nous ne t’ou­ blierons pus el que ton souvenir sera impérissable. Au nom de tes confrères du Syndicat, au nom des vétérinaires de la contrée, adieu, Durand ! »» +
- +
-Enfin, M. imbault, du MesniLRacoin, au nom des cultivateurs anciens clients de M. Durand, a dit les paroles suivantes : +
-«  Avant que  (‘cite  tombe  soit   fermée pour tou­ jours, je viens, au  nom  de  plusieurs  cultivateurs, +
-adresser un dernier adieu à notre regretté ami; c'est avec mie profonde tristesse que je remplis ce douloureux devoir. Scs occupations et son caractère doux et bienveillant lui avaient conquis l'estime et la sympathie de tous ceux qui lont connu. +
-«   Comme  M.   Durand  fut  un  homme  laborieux, juste et  loyal,  honnête  et   bon,  il   meurt  entouré +
-destime, daffection et de respect. Je n'ai pas i in­ tention de retracer ici les qualités privées de l'homme de bien qui disparaît victime de son dévouement; qu'il me soit permis de dire que si M. Durand fut dévoué à ses clients, il fut aussi un bon père de famille. Nous partageons tous la douleur dont sjmort vient de frapper une famille en deuil, nous I; prions de croire à l'expression des regrets que cett» perte inspire à chacun de nous. +
-« Adieu. Monsieur Durand, votre souvenir et votre exempte vivront dans nos eanirs. Croyez donc à la sincérité des senlimènts que je viens dexprimer, sentiments qui sont éprouvés, j on suis certain, par tous ceux qui m'entendent. +
-«   Monsieur Durand, adieu !       • +
-M. Amodiai. député, président de l'Associa­ tion des Anciens Combattants avait fait parve­ nir àla famille avec ses condoléances l'expres­ sion de ses regrets de ne pouvoir assister aux obsèques retenu quil était par les examens du Certificat d études de La Fer té-A lais+
-l/Aftei/fe d'Elampes   qui toujours eut en M.  Du­ rand un .ami  sincère  et  obligeant,  tient  à  se +
-joindre aux meilleurs amis de sa famille pour exprimer à sa veuve et à ses enfants ses regrets et ses condoléances les plus sympathiques.+
  
 =====Dictyographie===== =====Dictyographie=====
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