======La rue Saint-Martin à Étampes====== * La rue Saint-Martin se situe à [[:etampes|Étampes]] dans le [[:etampes:voierie:st.martin|quartier Saint-Martin]]. =====Dénomination===== =====Description===== =====Histoire====== =====Bibliographie===== * [[:hn:marquis|Léon Marquis]], //[[:hn:hn.marquis.1881a|Les Rues d'Étampes et ses monuments]]//, Étampes, Brières, 1881, pp. 106-107. * **Rue Saint-Martin.** — Fait suite à la rue des Belles-Croix, traverse le faubourg //Saint-Martin// en passant auprès de l'église de ce nom, et se termine à la rue de Saclas, auprès du pont sur la Louette, appelée autrefois le //Pont des Deux-Arches//. * Anciennement, elle s'appelait rue du //Faubourg-Saint-Martin//, et à la Révolution elle prit le nom de rue des //Bonnets-Rouges// [**Note de l'auteur.** — Archives municipales.]. La section de cette rue allant de la rue des Belles-Croix à la rivière s'appelait autrefois rue du //Pont-d'Orléans//. * Au n°131 est l'auberge moderne à l'enseigne de la //Porte-d'Orléans//, tenue actuellement par M. Renoult. Il y avait ensuite plusieurs auberges supprimées vers 1830 et 1840, et tenues en dernier lieu: le //Croissant// (n°61) par M. Caquet; le //Soleil-d'Or// (n°53) par M. Ronceray; le //Cygne// (n°19) par M. Billard, et la //Bénédiction de Jacob// (n°15) par M. Charpentier. * À gauche, au n°108, était l'ancienne auberge de M. Renoult, //Au Champ-de-Mars//, supprimée vers 1874; le //Papillon// (n°98), tenu aujourd'hui par M. Gairault; plus loin, l'//Hirondelle//, tenue en dernier lieu par M. Hervé, et supprimée vers 1835; au coin des rues Saint-Martin et Saint-Jean, l'ancienne auberge à l'enseigne du //Grand-Saint-Martin//, tenue en dernier lieu par Destouches. * À gauche, presque ne face de l'église, est une ancienne ferme appelée la //Grande-Maison//, dans laquelle est un puits appelé le //Puits du Palais//, et le carrefour qui est en face de cette maison s'appelait le //Carrefour du puits du palais//. Les habitants connaissent cette tradition rapportée dans le manuscrit de Baron. * À côté, dans la maison de M. Clément, mécanicien, il y avait autrefois un cabaret avec cette pittoresque enseigne: //Ici on vend du vin sans eau//. Au n°30 //bis// est l'asile et l'école de Sœurs de Saint-Martin, et au n°22 la nouvelle école communale. * C'est dans cette rue, au n°24, qu'était situé le couvent de la Trinité ou des Mathurins, dont ou voit encore des vestiges importants. Le couvent fut remplacé par une brasserie qui était à l'origine, vers 1855, une fabrique de conserves de légumes occupant en certaines saisons plus de deux cents personnes. Cette brasserie est également supprimée. * Le couvent des Mathurins d'Étampes a été établi, vers l'an 1200, du vivant même dé saint Jean de Matha, fondateur de l'ordre des Mathurins ou Trinitaires, sur l'emplacement de l'aumônerie des Bretons. On y voyait deux corps de logis, une église dédiée à saint André, un cloître, un pressoir et un jardin allant jusqu'à la Louette [**Note de l'auteur.** — Fleureau, p. 462.]. * Nazare Anroux, qui prononça en 1652 l'oraison funèbre de Louis Petit, grand-maître de l'ordre, était ministre du couvent d'Étampes, aumônier et prédicateur du roi, et vicaire du pontife grand ministre de tout l'ordre [**Note de l'auteur.** — V. les notes 4 et 5.]. * En 1778, il n'y avait dans ce couvent que le ministre, deux ou trois religieux prêtres et un frère [**Note de l'auteur.** — Almanach de Sens de 1778. — Manuscrits particuliers.]. * La maison conventuelle, vendue comme bien national, fut achetée le 21 février 1791 par Claude-André-Exupère La Bigne, écuyer cavalcadour à Étampes, moyennant 40,100 fr. [**Note de l'auteur.** — Archives départementales.]. * Les armes du couvent des Mathurins d'Etampes étaient: "De sable à une bande d'or, et un chef d'argent chargé d'un triangle de gueules." [**Note de l'auteur.** — //Armorial général// de d'Hozier.] * Entre les Mathurins et les moulins du domaine, au n° 18, il y avait jusqu'en 1858 une importante tannerie dirigée par M. Godin, et située presque en face de son moulin à tan. * Aujourd'hui il y a en cet endroit la //Malterie d'Étampes//, c'est-à-dire un établissement où l'on prépare l'orge et autres produits qui servent à la fabrication de la bière. * Il y a deux moulins très-anciens, situés en amont et en aval et près du pont des Deux-Arches. Ils appartenaient au roi Louis-le-Jeune au XIIe siècle, et ayant été confisqués sur les princes d'Orléans ils dépendaient encore du domaine national à la Révolution, quand ils furent achetés le 16 prairial an IV par Jacques Huet, moyennant 164,658 fr. [**Note de l'auteur.** — Archives départementales.]. * L'un de ces moulins, appelé //Branleux-d'en-Haut// ou simplement d'//En-Haut//, était la propriété de la veuve Huet en 1809, qui alors demanda et obtint l'autorisation de le reconstruire sur de nouveaux fondements et et près du pont des Deux-Arches [**Note de l'auteur.** — Manuscrit des moulins.]. Cette usine, appelée aussi moulin //Hérissez//, est mixte. * L'autre moulin, appelé //Branleux-d'en-Bas// ou simplement d'//En-Bas// ou //Chedeville//, était exploité en 1768 par la veuve Pierre Conty, lorsqu'il dépendait du domaine [**Note de l'auteur.** — Id.]. * Un peu au-dessous de ces moulins, il y avait un petit moulin à tan, moulin moderne qui fut supprimé en 1858, par suite de la mort subite du ppropriétaire, Alfred Godin. * Nous avons déjà dit qu'en 1652 les combats les plus acharnés se livrèrent en ce lieu, sur les bords de la Louette et près du pont [**Note de l'auteur.** — Fleureau, p. 271.]. * [[:hn:gatineau|Frédéric Gatineau]], //[[:hn:hn.gatineau.2003a|Étampes en lieux et places]]//, Étampes, À travers champs, 2003, p. . * ** (rue)** — .