Table des matières

Haudiart de Senlis (v.1107-1155)

Notule

Notice de l'abbé Alliot

Documents

Sources

Bibliographie

Notes

1)
Note d'Alliot. — Ces moniales apportèrent avec elles, à Yerres, le souvenir de Mathilde, leur abbesse, qui avait précédé dans le gouvernement du monastère d'Argenteuil l'amie d'Abailard.
2)
Note d'Alliot.Eustachie de Corbeil a été assez mal connue jusqu'ici. Les religieuses d'Yerres, qui vénéraient avec raison sa mémoire, ignoraient d'où elle sortait; mais avec le désir bien humain de grandir et d'illustrer tout ce qui touchait à leur fondation, elles se la figuraient volontiers fille de roi. — André du Saussay, évêque de Toul, au XVIIe siècle, accrédita cette opinion par son autorité et la vulgarisa par sa plume. D'après lui, Eustachie était fille de Philippe Ier roi de France (1060-1108), et de sa seconde femme. Bertrade de Montfort, devenue l'épouse du roi en 1092, après l'avoir été de Foulques le Réchin, comte d'Anjou. — Ces données historiques, un peu négligées plutôt que répudiées par nos contemporains, ont pourtant trouvé un porte-parole dans la personne de M. Garnier, dont les Tableaux historiques font autorité. Celui-ci n'a pas hésité à ranger Eustachie de Corbeil au nombre des princesses de la Maison de France. Il en a fait le quatrième enfant de Philippe Ier et de Bertrade de Montfort. Il faut dire cependant à sa louange qu'il avait quelque doute sur son assertion, car il a fait suivre le nom d'Eustachie d'un point d'interrogation significatif. — La Barre, l'historien de Corbeil, malgré l'erreur généralement admise de son temps, a fait preuve de perspicacité et de bon sens, en refusant de ranger la fondatrice d'Yerres au nombre des enfants royaux. —— Eustachie de Corbeil, comme son nom l'indique, tirait son origine de la célèbre maison de Corbeil. Elle était fille de Frédéric de Châtillon [Châtillon. — Hameau dépendant de la commune de Viry. arr. de Corbeil (S.-et-O.).] qui prit part à la première croisade. Pour exécuter les dernières volontés de son père, elle donna aux moines de Longpont, des rentes à Bondoufle, et le bois mort de la forêt voisine. — Eustachie avait été mariée une première fois à Beaudoin de Beauvais [Beauvais. — Nom d'un village situé dans les environs de Pithiviers.], dit aussi B. de Corbeil, duquel elle avait un fils nommé Frédéric, comme son grand-père ; — et en secondes noces à Jean d'Étampes, de qui elle eut plusieurs enfants. — Ces renseignements précis sont empruntés à la 183e charte du Cartulaire de Longpont. L'éditeur fixe la date de ce document aux environs de l'année 1130; mais il est certainement plus ancien et peut être reporté jusqu'à l'année 1120 ou 1125 au plus tard. —— Si précises et si inattaquables que soient ces données, fournies par le Cartulaire de Longpont, touchant Eustachie de Corbeil, ce recueil laisse pourtant subsister une certaine confusion entre elle et Eustachie, fille de Guy Lvsiard, de Montlhéry, sa contemporaine, qui, elle aussi, d'après le même Cartulaire, épousa un Beaudouin de Beauvais, eut un fils nommé Frédéric, et enfin donna aux moines de Longpont des biens sis à Bondoufle [Bondoufle. — Commune du cant. et de l'arr. de Corbeil (S.-et-O.)].
3)
Note d'Alliot.Yerres. — Cant. de Boissy-Saint-Léger. arr. de Corbeil (S.-et-O.). — Ce nom, que les titres latins écrivent Edera, Hedera, Hierra, Erra, a exercé la sagacité des étymologistes. Sans nous arrêter à leurs savantes dissertations, disons qu'il vient probablement du Lierre, plante qui poussait abondamment dans les forêts et au pied des arbres qui bordaient la rivière, dans les temps les plus reculés.
4)
Note d'Alliot.Brunoy. — Cant. de Boissy-Saint-Léger, arr. de Corbeil (S.-et-O.).
5)
Note d'Alliot.Val-Profond. — Vieille et antique abbaye de religieuses Bénédictines, située à mille mètres du clocher de Bièvres (cant. de Palaiseau, arr. de Versailles (S.-et-O.). Le monastère était à cheval sur un petit ruisseau appelé la Sygrie, affluent de la Bièvre. Ce couvent, à l'occasion d'une réforme religieuse, introduite dans ses murs, au commencement du XVIe siècle, changea son nom de Valprofond en celui de Val-de-Grâce. Un siècle plus tard, en 1623, par les soins d'Anne d'Autriche, l'abbaye de Bièvres fut transportée à Paris. C'est le Val-de-Grâce actuel. La maison de Bièvres prit à la fin du siècle dernier le nom d'Abbaye-aux-Bois. sans doute à cause de sa situation à la limite du bois de Verrières. Il ne reste pas trace aujourd'hui de l'ancienne abbaye de Bièvres; une habitation particulière et une ferme ont cependant gardé la dénomination d'abbaye.
6)
Note d'Alliot. — Ce Guillaume n'était pas le frère d'Étienne par le sang, mais bien comme membre du Chapitre de Notre-Dame de Paris, car il s'agit ici de Guillaume d'Étampes que nous retrouverons plus loin.
7)
Note d'Alliot. — Abbaye de Cisterciens, située près de l'Isle-Adam, arr. de Pontoise (S.-et-O.).
8)
Note d'Alliot. — Relativement à cette terre d'Invilliers, sise dans la paroisse de Briis-sous-Forges, cant. de Limours, arr. de Rambouillet (S.-et-O.), voir ce que nous en avons dit dans notre Histoire de l'Abbaye de Gif, page 5. — Paris, Picard, 1892, un vol. in-8°. —— Cette donation d'Invilliers ne fut, à proprement parler, qu'un échange, car les religieuses avaient déjà reçu en aumône, ou possédé par l'une d'elles, des biens assez considérables à Bourg-la-Reine (nommé alors le Pré-Houdoin, Pratellum Holduini). Le roi voulut offrir ces terres au monastère de Montmartre, qui se fondait alors. Il les obtint de» religieuses d'Yerres et leur donna en retour Invilliers.
9)
Note d'Alliot. — Philippe se promenait dans les rues de Paris, lorsqu'un porc s'embarrassa dans les jambes de son cheval, qui se cabra. Le jeune prince, n'ayant pu le maintenir, fut désarçonné et se tua en tombant.
10)
Note d'Alliot.Sainte-Marie Mévil. — Archiviste du département de Seine-et-Oise. Il a écrit, pour l'Annuaire départemental de 185., une monographie de l'abbaye d'Yerres, que nous aurons quelquefois l'occasion de citer, mais le plus souvent pour la blâmer, tant elle fourmille d'inexactitudes, d'erreurs et de contradictions. Cette monographie forme aujourd'hui une petite plaquette tirée à un nombre relativement considérable d'exemplaires assez répandus.
11)
Note d'Alliot.Adeline de Lagny, lors de sa donation, avait près d'elle ses deux filles: Marguerite et Agnès, ainsi que ses deux gendres: Pierre et Raoul, qui consentirent à son aumône et la sanctionnèrent.
12)
Note d'Alliot.Moisenay. — Cant. du Châtelet, arr. de Melun (S.-et-M.).
13)
Note d'Alliot.Bouville. — Cant. et arr. d'Étampes (S.-et-O.). — Ménil-Racoin. — Commune de Villeneuve-sur-Auvers, cant. de La Ferté-Alais, arr. d'Étampes (S.-et-O.). — L'acte qui nous fait connaître cette donation porte la date, évidemment erronée, de 1122, puisqu'elle est antérieure d'environ dix ans à la fondation de l'abbaye.
14)
Note d'Alliot.Sucy. — Cant. de Boissy-Saint-Léger, arr. de Corbeil (S.-et-O.).
15)
Note d'Alliot.Brétigny. — Fief situé sur la paroisse d'Athis. cant. de Longjumeau, arr. de Corbeil (S.-et-O.).
16)
Note d'Alliot. — Dans notre Histoire de l'abbaye de Gif, nous avons élevé des doutes sur la haute antiquité de cette abbaye et insinué que ce monastère était une fondation de la seconde moitié du XIIe siècle. Il faut savoir se corriger soi-même et se rendre à l'évidence. Or, il est indéniable, d'après les archives d'Yerres, que la maison de Gif fut rétablie par Eremburge de Valenton, et que cette abbaye en ruines vers 1145, remontait bien, par sa première fondation, comme le disaient d'ailleurs les moniales de son cloître, à une très haute antiquité, c'est-à-dire au temps des rois de la seconde race. (Voyez Histoire de l'abbaye de Gif, chapitre I.
17)
Note d'Alliot.Pommeraie. — Ce lieu était situé sur la paroisse de Gazeran, cant. et arr. de Rambouillet (S.-et-O.).
18)
Note d'Alliot.Brie-Comte-Robert. — Ch.-l. cant., arr. de Melun (S.-et-M.).
19)
Note d'Alliot.Combs-la-Ville. — Cant. de Brie-Comte-Robert, arr. de Melun (S.-et-M.).
20)
Note d'Alliot.Lieusaint. — Cant. de Brie-Comte-Robert, arr. de Melun (S.-et-M.).
21)
Note d'Alliot.Draveil.— Cant. de Boissy-Saint-Léger, arr. de Corbeil (S.-et-O.).
22)
Note d'Alliot.Plessis-les-Nonnains. — Commune de Chevry-Cossigny, cant. de Brie-Comte-Robert, arr. de Melun (S.-et-M.).
23)
Note d'Alliot.Villabé. — Cant. et arr. de Corbeil (S.-et-O.).
24)
Note d'Alliot.Chanteloup. — Commune de Moissy-Cramayel, cant. de Brie-Comte-Robert, arr. de Melun (S -et-M.).
25)
Note d'Alliot.Champmotteux. — Cant. de Milly, arr. d'Étampes (S.-et-O.).
26)
Note d'Alliot.Oysonville. — Cant. d'Auneau, arr. de Chartres (E.-et-L.).
27)
Note d'Alliot.Santeny. — Cant. de Boissy-Saint-Léger, arr. de Corbeil (S.-et-O.).
28)
Note d'Alliot.Drancy. — Cant. de Pantin, arr. de Saint-Denis (Seine).
29)
Note d'Alliot.Chalandray. — Hameau de la commune de Montgeron, cant. de Boissy-Saint-Léger, arr. de Corbeil (S.-et-O.).
30)
Note d'Alliot.Évy-les-Châteaux. — Cant. de Brie-Comte-Robert, arr. de Melun (S.-et-M.).
31)
Note d'Alliot.Cramoyelle (aujourd'hui Cramayel). — Dépendance de la commune de Moissy.
32)
Note d'Alliot. — De ce nombre fut Arnoult de Sparniaco (d'Épernon?). Il vint à Yerres accompagné de sa femme Gila, et en présence de l'archidiacre Bernard, d'Hugues Malpointure, de Simon de Penniz, d'Eustachie de Corbeil et de frère Pierre, procureur de couvent, il donna aux religieuses, en reconnaissance de leurs suffrages, la dime de Mardilly, dans la paroisse d'Evry-les-Châteaux.
33)
Note d'Alliot. — Ce fut Thibaut qui, en 1144, donna aux moniales, l'église d'Yerres et les trois quarts de la dîme paroissiale.