Bourrelier, marchand de peaux et cabaretier à Étampes
Famille
Michel-Antoine Gandil, qui signe M. Gandil en 1811, né le 2 novembre 1788 à Crémieu (Isère), était le fils de Marie-Élisabeth-Louise Falque et de Fleury-Marcel Gandil, huissier à Crémieu (†1811).
Il se maria en premières noces à Étampes le 28 octobre 1811 avec Marie-Marguerite Canivet (1789-1826), fille d'un menuisier dont il eut trois enfants:
1° Marcel-François Gandil (v.1817-av.1894), marié le 30 juin 1840 à Ormoy-la-Rivière avec Flore-Célestine Martin (1821-apr.1876), tenancier de l'hôtel du Duc d'Orléans.
2° Eugénie-Louise Gandil (1819-1880), mariée le 4 mars 1846 à Paris en l'église Saint-Thomas d'Aquin avec Émile-Adolphe Schmitt (1821-1887).
3° Auguste-Michel Gandil (1822-1882), marié le 30 novembre 1850 à Saclas avec Victoire-Ezeline Dallier-Demollière (1835-1897), serrurier.
Il perdit sa femme le 14 février 1826.
Il se maria en secondes noces à Étampes le 24 avril 1827 avec Marie-Françoise-Victoire Boizard (1800-1870), fille d'un charcutier de la rue du Perray, dont il eut deux enfants:
4° Michel-Antoine Gandil (1829-1894), marié à Étampes le 9 octobre 1855 avec Rose-Eugenie Chenu (1834-1892), employé au chemin de fer d'Orléans, fabricant de cannes à pêche, journalier.
5° Louise-Eugénie Gandil (1834-1834).
Il mourut à Étampes le 26 juin 1835, âgé de 46 ans.
Carrière
Bourrelier (…1827…)
Marchand de peaux (…1835…)
Cabaretier (…1835…)
Il mourut des suites d'une maladie professionnelle, à savoir d'une tumeur charbonneuse contractée vraisemblablement par contact avec la peau d'un animal malade, selon le docteur Bourgeois, qui nous raconte ses derniers jours d'une manière assez précise dix ans plus tard sur la base de ses notes, avec une erreur de date (1834 pour 1835).
En 1836, le recensement (signé par le maire le 20 juillet) ne signale plus aucun membre de sa famille rue Sains-Pain. Les maisons n°1 et n°4 sont inoccupées, mais surtout la maison n°3 abrite un cabaret, alias commerce de vins tenu depuis peu par Jacques-Étienne Happart, 29 ans, natif de Boynes (Loiret), qui y vit avec sa femme Marie-Madeleine Canivet, 24 ans, tous deux mariés à Morigny-Champigny le 3 février 1835. Leur fille Pauline dite Éléonore, 9 mois, est née à même cette adresse dès le 22 octobre 1835.
Documents
Naissance en 1788 à Crémieu (Isère) — AD38 9NUM2/AC138/10.