Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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anonyme.1587.levraydiscours

Le vray discours sur la route et admirable desconfiture des Reistres (1587)



Transcription

  • Par Bernard Gineste (janvier 2025)

  • LE VRAY DISCOURS SUR LA ROUTE ET admirable desconfiture des Reistres: advenue par la vertu et prouësse de Monseigneur le Duc de Guyse , souz l'authorité du Roy à Angerville, le Vendredy XXVI de Novembre 1587. Avec le nombre des morts, des blessez, et prisonniers. Ensemble le Cantique du Te Deum, chanté en grande resjouissance, en l'Eglise nostre Dame de Paris.
  • A LYON,
  • PAR JEAN PILLEHOTTE.
  • 1587.
  • Avec Permission.
  • |2-3|

  • DISCOURS SUR LA ROUTE et admirable desconfiture des Reistres.
  • Encores que nous soyons en possession sur tous les autres peuples de la terre de ce beau et excellent tiltre de Tres-chrestien, peuple François, si est-ce que nous sommes si prompts à nous deffier de la grace et misericorde de nostre Dieu, que lors que les affai­res ne nous viennent à poinct nommé, et selon que nous les avons pourpensees , nous nous laissons tres lachement couler en une desasseurance de la bonté divine. Il ne faut point preuve de mon dire, que les occurrences du present: noz deportemens portent tesmoignage contre nous-mesmes. La saison nous a esté tres-apre, la disette grande, la famine universelle. Nous nous laissons presque emporter au long et au loing. Mais lors que le desespoir est prest de nous gaigner, la largesse celeste nous retient: la main de Dieu ouvre ses benedictions et thresors d'abondance, il nous remplit de tant de biens, que nous nous trouvons grandement empeschez à les resserrer. Pour cela nostre legereté ne peut estre asseuree avec solidité en la puissance celeste. Nous faisons de mesmes |4| que ceux, lesquels eschappez d'une tres-perilleuse tourmente, lors qu'ilz se trouvent à bord, ne se ressouviennent du dangier auquel ils ont esté. Avons nous des biens à planté (sic), il nous semble que nous ne sommes plus ceux, lesquels estions bat­tus de la famine, de la souffrette et necessité.
  • Et pour ce à fin de nous resveiller, Dieu à per­mis que l'Aquilon a chassé en nostre France une formilliere de hannetons, déliberez non point de brotter seulement le tendron de noz arbres, mais de s'emparer de l'estat, nous bannir de nostre pro­pre terre, nous en chasser. Ce coup de fouët a fait gémir les plus advisez souz la juste prudence de nostre Dieu, recognoissans que sa majesté estoit grandement indignee contre le peuple François, en ce qu'à peine avoit-il le pied tiré hors de Scylle, qu'il choquoit Charybde. La famine n'estoit presque appaisee, que la guerre venoit moissonner le rapport de l'annee, et qui pis est menaçoit l'estat François de submersion, et nostre Saincte Eglise Catholique, Apostolique et Romaine d'ebranlement. Tant de souspirs, tant de regrets, tant de gemissemens, en fin ils ont tasché à semondre la clemence divine à prendre pitié et commiseration des desolations de nostre France, de restes de son Eglise sacree, par vœux, par penitences, et par antres œuvres devotieuses. Les autres ont pensé qu'il failloit opposer la force à la force |5| et montrer à celle racaille estrangere qu'elle [sic] estoit la vertu des François. Ils y ont porté ce qui s'est peu, la generosité, la magnanimité, l'adresse, leurs moyens: y ont exposé leurs propres vies. Les autres faillis de cœur et tournans le dos à la masle dignité du nom François, et de la magnanimité Chrestienne, ont voulu que lon traictast avec l'estranger.
  • Aucuns d'eux-mesmes ont esté tellement pippez, que se deffians d'eux mesmes et de l'assistance celeste, ils se font rangez avec eux: et de vrais et naturels François qu’ils estoient, ils se sont laschement bandez contre la propre France. Qu'ils prennent tel masque qu'ils voudront, ils ne se sçauroient sauver que lon ne les repute pour estre tombez en deffiance de la bonté de Dieu.
  • Voire mais, ne taxons point. Bien-peu d'entre nous se trouveront, qui par l'apparence humaine me fit jugement que se rendre du costé des Reistres cestoit suivre le party le plus fort. Une ar­mée estrangere de trente à quarante mil'hommes, despouillee de toute humanité, ne respirant que le ravagement de cest estat, secondee des intelli­gences que le party Huguenot et de noz Chrestiens à simple semelle avoit pratiqué en France, estoit bien pour affoiblir les forces de la France, et veu forcer l'ennemy de nostre France.
  • Ne faisons point des vaillans, et des trop asseuez: |6| nous nous trompons nous-mesmes, si nous nous voulons coucher pour avoir esté sans peur. Ceste grande et efformidable force nous effrayoit seulement dés qu'elle estoit de là le Rhim. Elle le passe, elle donne jusques au cœur de la France. On fait mine de luy faire teste, elle gaigne pays. Desja, desja se promettoit la conqueste de ce tres florissant Royaume François: Desja , desja ces Brodes se partageoient entre eux noz despouilles: dissipoient cest estat François: y batissoient leurs Tudesques colonies: et pour combler la France d'infelicité, luy vouloient ravir ce beau Lys de Treschrestienté, pour y planter la cigue (ciguë) d'Atheisme, d'Huguenotisme, d'impieté et heresie.
  • He pauvre peuple François où estois-tu? Tu ne perdois point seulement la franchise Francoise, mais aussi ta foy Chrestienne.
  • Tu allois souffrir la tyrannie de l'estranger. Lors que tu es aux abbois de perdre cœur, et que l'Alemand branle son estendard au milieu de tes terres, voicy le Dieu du ciel qui te veut apprendre qu'il ne t'a jamais perdu de veuë, qu'il t'a regardé qu'il a eu pitié de toy. ll nous a mis à l'esperance, non point pour nous perdre, ains pource que noz pechez ont attiré sur nous sa juste indignation. Le Reistre nous a la pistole sur le gosier: il ravage nostre France: elle est tellement bigarrée, que de tant de milliers de Francois qui l'habitent, à peine s'est |7| trouvee une poignee de Francois qui ait voulu combattre ceste volee de voleurs estrangers.
  • Le Roy a eu des forces: quelque partie de sa Noblesse l'a assisté. Mais cela estoit-ce pour opposer à ces Tudesques? Ce grand et valeureux Prince Monseigneur le Duc de Guyse avoit quel­ques troupes, mais qui n'esgalloient de beaucoup pres en nombre celles des estrangers. Toutesfois comme jamais la vertu ne se fait bien paroistre, que lors qu'il y a apparence qu'elle ne peut subsister: aussi ce non moins prudent que martial Prince, voyant un tel monceau d'estrangers, délibére à quelque pris que ce fut, restaurer la reputation et la vertu Francoise, et d'exterminer les espouvantaux d'ames tiedes et non Françoises: leur passer sur le ventre, en engraisser et fumer les champs Francois, et qu'ils publioient que c'estoit à luy qu'ils en vouloient: leur faire ressentir que sa generosité estoit trop héroïque pour souffrir le choc de ces ames venales. Alors avoir veu quels ont esté ses exploists en la deffaicte qu'il fit à Villemory près Montargis: comme il fit perdre la vie aux ennemis qui estoient en nombre de quinze à seize cens, lesquels demeurèrent morts sur la place, sans compter les blessez et les prisonniers, et bien quatre cens chariots qu'ils pillerent et feirent brusler une grande partie, outre seize cens chevaux de butin.
  • La deffaicte d'Auneau est singulierement remar­quable, |8| pour y avoir esté faicte une execution merveilleuse de ces miserables Reistres, sept de leurs cornettes deffaictes, trois cens de leurs cha­riots bruslez, deux mil cinq cens d'entre eux mort, sans compter les blessez et prisonniers, qui estoient en nombre de trois cens hommes, et soixante, qui gaignerent le haut par l'une des portes du village d'Auneau, et emportèrent deux cornettes avec eux. Oultre ce ils ont deux mille chevaux de butin, sans ceux qui furent bruslez. Exploict que je celebre volontiers: comme je me resjouis de ce qu'il plaist à Dieu de benir les sainctes et vertueuses entreprinses de ce magnanime Prince, non point pour nous faire chanter (comme lon dit) le triomphe avant la victoire.
  • Ceste descharge n'escruoit pas beaucoup l'armee ennemie. Il sembloit qu'ils se roidissent d'avantaige contre leur desconvenue.
  • Cependant Monseigneur de Guyse se retire à Dourdan, et envoye à Estempes prier et louer Dieu par les Eglises, de la grace qu'il luy avoit faict d'avoir eu un si grand heur à la desconfiture de ces Reistres. Ce qui fut faict Mardy au matin par une grande Messe chantee avec le Te Deum laudamus. A peine fut parachevee l'action de grace, que nouvelles vindrent que les Reistres esperdus au possible de l'eschec, que mondit Seigneur venoit de leur livrer, s'acheminoient droict à Angerville |9| pour prendre deliberation de ce qu'ils devoient faire: et là faisoient estat d'y sejourner le Mercredy vingtcinquiesme de Novembre len­demain de la deffaicte d'Aulneau. Mais ils entendirent que mondit Seigneur de Guyse avoit vo­lonté de les aller combattre, mesmes esventerent quil estoit party d'Estempes avec ses forces. Ce qui leur donna un extreme allarme, s'attendans bien de n'avoir meilleur marché que leurs compagnons d'Aulneau.
  • Si jamais vous avez veu des personnes complices d'un vol, et qui voyans ceux qui leurs ont assisté au vol monté sur l'eschelle du gibet, prest à estre jetté du hault en bas, et que d'eux on s'informe de ceux qui ont assisté au vol, qui leur ont tenu escorte, vous pourrez vous representer ces Reistres. Ils avoient veu quel traictement mondit Seigneur de Guyse avoit faict à leurs compagnons, tant à Villemory qu'à Aulneau: qu'il n'en laissoit eschapper pas un, qu'il ne luy fist rendre gorge, et poser le butin qu'il avoit faict en France: ils trembloient en eux-mesmes, et estoient aussi peu asseurés qu'est le pauvre criminel, lequel ayant receu la condamnation de mort, a en queuë l'executeur de la haulte justice, qui le tient attaché du licol par le col. Que font ils? De se sauver ils ne peuvent: ils sont prevostables non domiciliez, et pourtant prevoyans bien qu'ils ne peuvent eschapper l'execution [10| de la justice. Les uns sont comme les criminels lesquels se voyans prevenuz de crimes, et qu'ils ne peuvent décliner ny reculer en arrière, moins pallier la vérité, ont recours à la misericorde de la justice. Les autres comme ils se sentent horriblement miserables pour leurs forfaits, desesperans que la justice puisse aucunement leur faire grâce et misericorde, brisent et rompent les prisons.
  • De mesme, peuple François, il en est pris aux ennemis de la France. Les Suysses recognoissans qu'ils avoient offensé griesvemet contre la Majesté du Roy, ont tasché de le rappaiser, ils n'ont cessé à le poursuyvre de leur vouloir donner un pardon et passeport, à ce qu'ils eussent moyen d'eux retourner en leur pays,protestans de ne por­ter jamais les armes en France contre sadicte majesté, ny contre l'Eglise Catholique, Apostolique et Romaine. Bénéfice duquel, jaçoit qu'ils s'en soient renduz indignes par leur grande forfaiture, si croy-je qu'ils jouyront, ayans affaire à un Prince, lequel, instruit par le Sauveur de tous les humains, ne desire point la mort du pecheur, mais qu'il se convertisse et qu'il vive. Ils ont requis mercy à ce grand et invincible Henry, lequel se repute à une victoire tressignalee de ce qu'il se rend vainqueur de soy-mesmes, quittant à ces miserables l'offense laquelle il avoit moyen de vanger. |11|
  • Et quant aux Reistres et autres François bigarrez, qui ont conjuré avec l'estranger contre la France, ils s'en sont enfuis: ils n'ont osé comparoir devant le Soleil de justice, devant la majesté du Roy Tres-chrestien, leur propre conscience leur donnant affre. Ils ne se font osé asseurer: ils ont fremy de peur. Eux mesmes se sont mis en vau de route pour eviter la justice du Prevost: ils ont levé le siege, ils ont brisé les prisons. Ils ont bruslé leurs chariots et bagaiges: enterré leur artillerie, pour monstrer qu'ils avoient du courage et de la force par les talons.
  • Mais je vous prie considerons un peu à part nous, peuple François, qui nous a mis la victoire en main? qui a humilié ces Suisses? qui a estoupé et bridé ces pistolliers? Ce ne sont point les for­ces Françoises. L'estranger nous surmontoit. Ce n'est point le bras humain. Le Prince du monde avoit desployé sa puissance contre l'estat Tres-chrestien, esperant de donner soudainement le coup de ruine à l'espouse de Jesus Christ. C'est donc Dieu qui a rendu noz ennemis esperdus. Noz forces ont este les bouteilles de Gedeon. En un mot peuple François, si tes ennemis ont vuidé la France: si la France jouyt de sa franchise n'impute point ce bien à la prudence humaine, elle n'y voyoit goutte; moins à noz forces, elles estoient trop foibles; ains à la toutepuissante grace de Dieu, lequel a youlu encores pour ce coup te garantir |12| des pattes du loup, et de la griffe du Lyon. N'espere qu'en luy: ne t'appuye sur ce qui est de l'exterieur; Dieu fait ses miracles et œuvres prodigieuses lors que toutes choses sont réduites au desespoir. De ma part je presage, mes vœux tendent là, que Dieu veut retirer son courroux de nostre France, moyennant que par recognoissance de noz fautes, repentance de noz pechez, nous nous rendions capables de sa digne faveur.
  • Desja, peuple Chrestien François Parisien, je vois que tu te veux estranger du nombre des in­grats et mescognoissans, attendu que si tost que cette heureuse nouvelle de la route de noz enne­mis nous a esté annoncée il n'y a eu celuy d'entre nous, qui ne se soit bandé pour en remercier hum­blement la majesté divine: et pour plus particulierement tesmoigner l'obligation que tous unanimement nous avons recogneuë avoir receu par cette signalee desconfiture, nous nous sommes tous assemblez pour presenter à la divine majesté l'hymne Te Deum laudamus, Messieurs de la Cour et autre corps de la ville y assistans avec une gran­de et solennelle ceremonie.
  • Depuis nouvelles vindrent que Monseigneur le Duc de Guyse n'avoit peu effectuer son dessain, qui estoit de tout exterminer en pieces le reste de l'armee, luy fut advisé qu'il retourna à Aulneau, ou il ne peut arriver qu'à cinq heures du matin, |13| faute de Lune, et à cause du mauvais temps, et à la poincte du jour il feist attaquer le Bourg par l'infanterie, qu'il mena par dedans le chasteau. Mondit Seigneur avoit traicté un jour au paravant, avec le Cappitaine. Et apres un grand com­bat, les nostres se rendirent maistres du Bourg, taillarent et mirent en pièces tout ce qui estoit dedans: et ne se sauva jamais un seul homme de toutes les sept Cornettes, que les nostres ont gaignees. Et depuis l'on rapporta à mondit Seigneur le Duc de Guyse trois Cornettes, gaignees sur lesdicts Reistres, qui sont dix en tout, sans les no­stres: reprindrent aussi la Cornette de Monseigneur le Duc du Mayne, que les ennemis avoyent prinse au rencontre de Vimory.
  • Description des Cornettes qui ont esté prinses entières.
  • Les Cornettes blanche, jaulne et bleue, de la maison du Baron de Donne.
  • La Cornette Couronnelle blanche, couverte de fleurs de Lys d'or, et au milieu un bras armé, qui tient une grande fleur de Lys.
  • Celle du Cappitaine Adam Fortecreuse, blanche et noire.
  • Celle du Colonnel Cloth, rouge & bleuë, avec un Cain et Abel au milieu.
  • Celle du fils du Colonnel Cloth, qui s'appelle |14| Jean Cloth, jaulne et bleue, n'y ayant presque que que le baston.
  • Et une de damas bleu, qui est frangee d'or, qui se portoit à l'avangarde.
  • Dieu par sa sainvte grace vueille que ce soit avec fruict et utilité, et face prosperer à tousjours les heureux et sages desseins de nostre Roy, l'assiste de bon conseil, Chrestien et prudent: à ce que ce Royaume François puisse fleurir à son honneur et gloire, et à l'édification de sa saincte Eglise.
  • Courage donc, peuple François, tu vois le Dieu des armees de ton costé, qui empoigne la querelle, qui tracasse les ennemis, qui donne du cou­rage et de la force aux vrais et Chrestiens François pourchasser l'estranger, que l'heur est inopinement de ton costé, que tu jouis de la victoire, que noz ennemis on (sic) receu la perte, le dommage, et le joug: que le champ de la bataille nous est demeuré. Il te faut en louer et benir la majesté divine, et la supplier que tousjours il luy plaise de continuer sa favorable assistance, tendre les mains à sa bonté.
  • L'Ordre, et nombre des gens de guerre, et artillerie qui estoyent au camp des Reistres.
  • Monsieur de Bouillon Lieutenant du Roy de Navarre.
  • Le conte de la Marche meine l'avangarde.
  • Le Baron Daune Mareschal des Reistres. |15|
  • Le sieur de Guytry grand Mareschal du camp de l'armee.
  • Les sieurs de Cormont, de Mon chauvere, de Maltroy et de S.Martin Mareschaux de camp.
  • Le sieur de Couvrelles maistre de l'artillerie.
  • Reistres.
  • l'armee est composee de 29. Cornettes de Reistres.
  • Ledict sieur de Bouillon en a six.
  • Dommartin de Lorraine est son lieutenant Bouchi dix cornettes.
  • Le Baron Daune cinq cornettes.
  • Christofle Fouverne quatre cornettes.
  • Clothe quatre cornettes.
  • Suysses.
  • Dixsept enseignes du regiment de Berne.
  • Dixsept du regiment de Zurich.
  • Treize du regiment de Basle.
  • Six des Grisons.
  • Le sieur de Clervent Colonnel desdicts Suysses.
  • Lansquenetz.
  • Cinq mille Lansquenets soubs la charge du Colonnel Scheligue.
  • Six cens lances Françoises soubs la cornette blan­che du sieur de Bouillon.
  • Une cornette que porte le sieur Arson d'enuiron trois cens lances marchans soubs icelles: les sieurs de Beauvais, S.Leger, de Cheverolles, de Beaujeu, et autres. |16|
  • Autres cornettes du sieur de la Marche, soubs icelles Marche le Baron de Lang, le sieur de Villernoul, et de Netancourt son Lieutenant. Une cor­nette du sieur de Maintray. Un'autre du sieur de Guitry, Traguy, Marmault son lieutenant. Le sieur de Montluet une cornette, le sieur de Volusseau son lieutenant. Le sieur de Lyerancourt une cor­nette, Launay son lieutenant. Les seigneurs de Russy, la Place et Vaulciennes une cornette.
  • Le sieur Darancourt de Lorraine une cornette.
  • Le sieur de Hencourt de Picardie une cornette.
  • Gens de pied.
  • Le sieur de Mouy un régiment de gens de pied de deux mil hommes. Viileneufve de Cormont mil harquebousiers. Rebours mil harquebousiers.
  • Harquebousiers a cheval.
  • Les gardes du sieur de Bouillon cinquante.
  • Le fils du sieur de Beau jeu soixante.
  • Le capitaine le Sage quatre vingtz.
  • Le capitaine Bethune qui estoit dedans Monsegur C. (cent)
  • Le capitaine Maurin de Mets cent.
  • Il y a 19. pieces d'artilleries, seize d'Allemaigne, entre lesquelles il y a quatre coulevrines, plus trois pièces prises à Strasbourg.
  • Plus il y a le sieur Chastillon avec ses troupes
  • FIN.

Bibliographie

  • Anonyme, Le vray discours sur la route et admirable desconfiture des Reistres advenue par la vertu et prouësse de Mon seigneur le Duc de Guyse à Angerville le vendredi XXVII de novembre 1587 (in-octavo, 16 p.), Lyon, J. Pillehotte, 1587.
  • Fait partie des Recueils verts 10, à la Bibliothèque municipale de Lyon sous la cote FC126-16.
  • Dont un scan conservé sous la forme d'un fichier pdf à la BnF sous la cote cote NUMM-79525.
anonyme.1587.levraydiscours.txt · Dernière modification: 2025/01/07 02:38 de bg