Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

Outils pour utilisateurs

Outils du site


psp.ma.frontdebeaupoil

Marc-Antoine Front de Beaupoil (1689-1749)

Famille

  • Marc-Antoine Front de Beaupoil de Saint-Aulaire de Lanmary, né à Antonne-et-Trigonant (Dordogne) le 25 octobre 1689, était le fils de Jeanne-Marie Perrault (†1719) et de Louis Front de Beaupoil de Saint-Aulaire (†1702) marquis de Lanmary et baron de Milly.
    • Il avait pour frères et sœurs:
      • Sabine-Antoinette Julie Front Beaupoil de Saint-Aulaire (†1718)
      • Henry-François Front de Beaupoil de Saint-Aulaire de Lanmary (1694-?)
        • père d'autre Marc-Antoine Front de Beaupoil de Saint-Aulaire de Lanmary (1740-1761), guide de cavalerie, qui épousa le 18 février 1760 Charlotte Bénigne Le Ragois de Bretonvilliers (v.1741-1824)
      • Julie Front Beaupoil de Saint-Aulaire (†1746)
  • Il se maria le 13 mars 1711 avec Élisabeth Neyret de La Ravoye (v.1694-1738)
    • De cette union naquit:
      • Anne-Élisabeth Front de Beaupoil de Saint-Aulaire de Lanmary (v. 1722-1741).
  • Il mourut le 5 avril 1749 à Stockholm (Suède) âgé de 59 ans et fut inhumé à Milly-la-Forêt.

Carrière

  • Mousquetaire.
  • Officier de gendarmes
  • Brigadier (1734)
  • Maréchal de camp (1738)
  • Lieutenant général des armées (1748)
  • Ambassadeur de France en Suède (1741-1749)
  • Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit (25 mai 1749)

Documents

  • Inventaire après-décès de 1749 — AN Y/5325.

Archives

Archives nationales

  • AN Y/5325 (inventaires après décès) —
  • AN RE/XLVI/5 (minutes du notaire parisien Jacques Judde) — Inventaire après décès.

Archives de Loire-Atlantique

  • AD44 E/644 (Papiers de famille Beaubran-Beauvilliers) — Succession d'Élisabeth Neiret et d'Antoine Front de beaupoil, marquis de Lanmary son époux.

Bibliographie

  • Mercure de France (mars 1711) 119-121
    • Extrait
      • Marc-Antoine Front de Beaupoil de Saint Aulaire, Comte de Lanmaric, Grand-Echanson de France, fils de feu Loüis de beaupoil de Saint Aulaire, Grand-Echanson de France, & Lieutenant des Gendarmes de la reine, mort à Cazalmajor le 22. Juillet 1702. servant sous Mr de Vendosme en Italie, épousa le 12. mars 1711 … Neret, fille de feu Jean-Pierre Neret de la Ravoir, Seigneur de Beaurepaire, &c. Grand-Audiancier de France, & tresorier-General de la Marine. Louis de Beaupoil avoit épousé Jeanne-Marie Perrualut, Dame de Milly en gastinois, &c. Feu Monsieur de la Ravoire avoit épousé Anne de Valieres.
  • Arrêt de la Cour de Parlement rendu sur l'appel d'une sentence du bailli de Milly en Gastinais du 15 juillet 1718, formé par Antoine Front de Beaupoil de Saint-Aulaire, baron de Milly, contre François Guittard, receveur de la ferme de Poissereau, 23 février 1722 (in-4°, 4 p0), Paris, Delatour et Simon, 1722.
  • Maurice Dumolin, “L'hôtel du président Perrault”, Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France 55 (1928) 26-38 spéc. 33-34
    • Extrait
      • Les Saint-Aulaire. Par son testament du 24 août 1677, déposé le 20 avril 1681 chez Lange, Jean Perrault laisse son hôtel de Paris et ses terres du Gâtinais à sa fille Jeanne-Marie, encore mineure, et dont son cousin l'abbé Guillaume Perrault est nommé tuteur. Le 30 mai suivant, devant Lange, elle signe son contrat de mariage avec Louis Front de Beaupoil de Saint-Aulaire, marquis de Lanmary, de Coutures et de Chabannes, grand échanson de France et capitaine des gardes de la reine. L'état de la ville en 1683 mentionne encore le président comme propriétaire et M. de Lavardin comme locataire1). Un rôle de 1689 indique ici “Hôtel du marquis de Chabannes, avec basse-cour rue de Bourbon2).” Veuve en 1702, avec un fils, Marc-Antoine-Front de Beaupoil de Saint-Aulaire, Jeanne-Marie Perrault se remariera, le 31 janvier 1704, avec François-Gilbert de Rivoire, marquis du Palais, dont elle aura encore sept enfants, et mourra à Milly, où elle sera inhumée le 28 janvier 1719.
      • Les notes de 1696 ajoutées au cueilleret de 1687 mentionnent comme propriétaire “Mme de Porstmout3)” et, à partir de son édition de 1698 jusqu'à celle de 1706, Brice indique l'hôtel de “feu le président Perrault comme 3à présent occupé par la duchesse de Porstmout”; vers 1700-1705, le Terrier du roi dit aussi “Maison à trois portes cochères 4), appartenant à. Mme la. duchesse de Porcemoult, y demeurante5).” Mais Louise-Renée de Penacoët de Kéroualle n'est qu'usufruitière. Maîtresse, pendant quinze ans, du roi d'Angleterre Charles II (1670-1685), créée par lui baronne de Petersfield, comtesse de Farsam, duchesse d'Aubigny et de Portsmouth, elle est rentrée en France en 1685, à la mort du souverain, nantie de 250,000 livres en or. de nombreux bijoux et objets d'art, de 130,000 livres de rente pour elle et de 50,000 livres pour son fils. Mais, en 1689, le nouveau gouvernement anglais a supprimé les rentes et elle vit dès lors des subsides de Louis XIV, dont le jeu de bassette engloutit une bonne partie. C'est entre 1695 et 1710 environ qu'elle doit louer à la marquise de Lanmary, ou à son fils du premier lit, l'hôtel du quai, dit maintenant des Théatins6). Après 1710, elle se confine dans sa terre d'Aubigny et mourra oubliée en 17347). En 1715, cependant, Liger vante encore sa galerie de tableaux8); mais ce doit être un vieux souvenir.
      • Dans ses éditions de 1713 et 1725, Brice dit que l'hôtel a été acheté par le ministre Michel Chamillart, en 1709, après sa disgrâce9), et revendu par lui, en 1713, à Jean Glucq10). C'est là une nouvelle erreur, car si jamais Chamillart a occupé la maison, ce ne peut être que comme locataire, puisque ce n'est pas lui qui vend à Jean Glucq, en 1713, mais le fils de Jeanne-Marie Perrault.
      • Les Glucq. En effet, le 3 mars 1713, devant Boscheron, Marc-Antoine-Front de Beaupoil, marquis de Lanmary, vend l'hôtel, pour 150.000 livres, à Jean Glucq, le teinturier des Gobelins, et à Charlotte Jullienne, sa femme. Le vendeur est donataire de sa mère, Jeanne-Marie Perrault11).

Dictyographie

  • Collectif d'internautes, "", Wikipédia, depuis 20, en ligne en 2024.
1)
Bibl. nat., ms. fr. 8604, fol. 234 v°.
2)
Arch. nat., K 968, pièce 5. Rôle des taxes perçues par arrêt du Conseil du 4 janvier 1689 pour le paiement des dettes de la fabrique de Saint-Sulpice (5e quartier, 22 juin 1689).
3)
Arch. nat., S 3061, fol. 247 v°.
4)
Deux sur le quai et une sur la rue de Bourbon.
5)
Arch. nat., Q.1 1099.54.
6)
Je n'ai retrouvé ces baux ni au répertoire de Lange, ni à celui de Boscheron.
7)
Forneron, Louise de Kéroualle.
8)
Le Voyageur fidèle, p. 136.
9)
Saint-Simon, t. XVII, p. 438.
10)
Voir les références p. 26, note 2 cf. Piganiol, 1765, t. VII, p. 287; J. de Boislisle, Bulletin de la Société de l'Histoire de Paris, 1911, p. 205, note 4.
11)
Insinué le 28 février 1774 (arch. de la Seine, reg. 97, fol. 16). L'acte n'a pu être retrouvé à l'étude Plocque, dont l'ancien minutier a besoin d'être entièrement reclassé.
psp.ma.frontdebeaupoil.txt · Dernière modification: 2024/07/10 23:26 de bg